Superbe flacon à parfum, made in France
parfum d'origine
Hauteur : 9,5 cm avec son bouchon
Etat : superbe

Pour le transport je transvaserai le parfum dans une autre bouteille afin qu'il ne se coule pas

Je vous prie d'indiquer votre numéro de téléphone et adresse E-mail, cela facilite pour le formulaire de douane ainsi que pour la livraison, vos coordonnées resteront confidentielles.



je ne connais pas exactement la date de fabrication de ce flacon, certainement des années 50, voir bibliographie


Biographie
Issu d'un milieu privilégié, Pierre Sterlé naît en 1905 dans une famille de la haute finance. Après la mort de son père lors de la Première Guerre mondiale, il est confié à un oncle, joaillier rue de Castiglione à Paris. Cet évènement lui fait découvrir un univers qui le séduit, l'éloignant définitivement d'un avenir tout tracé dans le monde bancaire1.

Pierre Sterlé commence par travailler pour d'autres joailliers. En 1934, il ouvre un salon en étage rue Sainte-Anne à Paris, qu'il appelle son « atelier »2. Dans cette entreprise, il est parrainé par des maisons prestigieuses telles que Boucheron, Chaumet, Ostertag, pour lesquelles il conçoit déjà des bijoux3.

En 1939, il débute cependant une production de pièces exclusives pour des particuliers. L'écrivain Colette, fascinée par son travail, compte parmi ses premières clientes4. En 1943, il déménage et ouvre un nouveau showroom en étage au 43, avenue de l'Opéra, près de la place Vendôme. Se rapprochant du monde de la haute couture, Pierre Sterlé entame une collaboration avec Jacques Fath. Il se considère en effet de plus en plus « comme un couturier de la joaillerie qu'un fournisseur de bijoux mondains5 ».

Ce caractère exclusif et l'originalité de son style (cf. infra) attirent les clientes fortunées, habituées des maisons Dior, Balenciaga ou Jean Dessès. Pierre Sterlé acquiert rapidement une clientèle et une renommée internationales. En 1950, il reçoit la visite du roi Farouk d'Égypte qui lui commande la couronne de son épouse, la reine Narriman6. Peu de temps après, la Bégum Aga Khan, la maharani de Baroda, plus importantes acheteuses de bijoux de l'époque, deviennent des habituées5.

Cette renommée est consacrée par l'obtention du De Beers Diamond Award, récompense majeure de la joaillerie que la profession lui accorde trois années consécutives, en 1957, 1958 et 19596.

C'est en 1955 que Pierre Sterlé épouve ses premières difficultés financières. Le lancement de ses deux parfums, Huit-huit et 2 Diam, les seuls qu'il ait créés, s'avère un désastre budgétaire : s'étant refusé, comme il en a l'habitude, à prendre en compte le coût de fabrication, il est amené à les vendre au-dessous de leur prix de revient. Pour équilibrer ses comptes, il doit se séparer de sa collection de peintures et de sa propriété au nord de Paris6.

En 1966, il est le premier joaillier invité à la Biennale des antiquaires de Paris. Il y présente un Temple de l'Amour grandeur nature, supporté par des dauphins incrustés de perles. Une pyramide de verre y expose, sur des plateaux de corail blanc, une collection de bijoux inspirés par la nature — oiseaux, fleurs, créatures marines — qui fait sensation5.

Ce succès l'amène à ouvrir sa première boutique, aventure à laquelle il s'était pourtant toujours refusé. Il faut croire que cette défiance était justifiée : en dépit de sa naissance dans une famille de financiers, Pierre Sterlé se révèle piètre gestionnaire et sa boutique devient un gouffre bancaire. En 1976, il doit liquider sa société dont Chaumet rachète le stock7.

Durant les deux dernières années de sa vie, il devient consultant technique chez Chaumet.


visite de mes boutiques en ligne :

https://www.etsy.com/fr/shop/perfumeshopantic
et
perfumeshopantic.patternbyetsy.com